Les travaux de la recharge sédimentaire
de l'Ain démarrent en septembre 2022
Une rivière est un théâtre où se joue en permanence un équilibre entre le débit liquide (l’eau) et le débit solide (les galets). Selon les courants, une rivière déplace ou dépose les sédiments : sables, graviers, galets… de l’amont vers l’aval mais aussi latéralement. Les sédiments forment un « matelas » qui évolue au fil des ans. Le transport de galets s’effectue comme sur un tapis roulant au mouvement continu : si la quantité de sédiments disponibles est insuffisante, le tapis roulant n’est plus alimenté et la rivière puise dans ses réserves : son lit.
Le bon fonctionnement de la rivière d’Ain est perturbé en raison d’une arrivée de matériaux solides insuffisante. La recharge sédimentaire consiste à injecter dans le cours d’eau des graviers et des galets pour compenser ce manque et contribuer ainsi à la préservation du lit, du niveau de la nappe, des espaces annexes et des espèces qui y vivent.
Des travaux en 2022 et en 2023
La recharge sédimentaire, pilotée par le Syndicat de la Rivière d’Ain Aval et de ses Affluents, démarre à la fin de l’été 2022 pour une durée de 6 semaines et sera renouvelée à la même période en 2023.
En date du 5 septembre 2022, c’est actuellement la première étape du chantier, à savoir le décapage de la terre de surface et le dessouchage sur un situé situé à Varambon. L’idée est d’atteindre la couche de galets – graviers qui sera ensuite injecter dans le rivière.

15 000 m3
de déficit sédimentaire par an
80 %
des graviers et galets transitant dans le lit de la rivière proviennent de l’érosion des berges et contribuent à la dynamique fluviale
500 m / an
c’est la distance moyenne de déplacement des galets transportés par la rivière
2 à 3 m
c’est l’enfoncement du lit en un siècle