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les espaces et les espèces

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Natura 2000

Natura 2000 est le réseau européen des sites naturels identifiés pour la rareté ou la fragilité des espèces et de leurs habitats naturels. Il est né de la volonté de maintenir la biodiversité en tenant compte des activités sociales, économiques, culturelles et régionales.

Désigné comme site Natura 2000 en 2005, le site sur la Basse Vallée de l’Ain s’étend sur plus de 3 500 hectares. La rivière d’Ain est une des dernières rivières sauvages et impétueuses de France. C’est-à-dire qu’elle se déplace encore librement, que ses débits sont variables selon la saison et qu’elle transporte une charge sédimentaire importante.

 

Place à la biodiversité

Il suffit de circuler à pied, à vélo ou en voiture pour s’en rendre compte. Nos besoins et nos usages, notamment de mobilité et d’urbanisation, sont parfois incompatibles avec la vie d’espèces qui traversent nos routes pour rejoindre un nouvel espace. La trame turquoise est un projet de recensement sur le territoire du SR3A des « espaces où la trame verte* et la trame bleue* interagissent fortement ».
Ces espaces sont nécessaires au déplacement de certaines espèces aquatiques ou inféodées aux zones humides pendant une partie de leur cycle de vie, telles que les amphibiens.
8 espèces font l’objet d’une attention particulière. Leurs cycles de vie sont modélisés afin de localiser les zones de déplacement prioritaires à conserver et les ruptures à restaurer. Les résultats permettent d’extrapoler aux espèces dont les exigences écologiques sont proches.

Gestions des Espaces Naturels Sensibles

Dès 2018, le SR3A a été désigné gestionnaire par les collectivités et notamment le Département de l’Ain, de trois sites labellisés ENS :

  • Le Marais en Jarine sur les communes d’Aranc et de Corlier ;
  • Les Zones humides de Brenod ;
  • Les zones humides et prairie sèche de Thezillieu ;

Gestions des Zones Humides

En dehors des ENS, 10 zones humides font l’objet de mesures de gestion. Cela consiste en des travaux d’entretien et des études :

  • Lutte contre les EEE en début d’été pour le solidage d’Amérique et gestion de la végétation herbacée par fauche/export en fin d’été ;
  • Restauration des milieux par arrachage des feuillus et par reprise hydromorphologique ;
  • Protection de la biodiversité ;
  • Développement des connaissances par des suivis faunistiques et floristiques.